Villiers de l’Isle-Adam,
prophète de la dépoétisation
du monde
Auteur de la fin du XIXe siècle, secondaire en son temps, mais de premier rang maintenant, l’auteur des Contes cruels est un des critiques les plus ironiques de la dépoétisation du monde, profané par le progrès scientifique et le développement économique. Ses satires recourent à une forme brève et percutante : la nouvelle.
Par Pascal Caglar, professeur de lettres (académie de Paris)
Ailes de géant, épisode 15 :
Fantaisie de science-fiction
et merveilleux scientifique
avec Alex Alice
Auteur de séries BD fantastiques, Alex Alice fête cette année les 10 ans du Chateau des étoiles. Dans cette saga de six albums, qui se déroule dans un XIXe siècle alternatif, la France et la Prusse se disputent la conquête de Mars…
Retour sur La Planète des singes
La sortie d’une nouvelle suite de La Planète des singes invite à relire Pierre Boulle et à revisiter les différentes adaptations pour le cinéma et la télévision qui, depuis près de cinquante ans, nourrissent cette satire de notre monde et des comportements humains.
Par Éric Hoppenot, docteur en littérature française, formateur agrégé de lettres à l’Inspé Paris Sorbonne-Université, Collège international de philosophie
Nouveau programme de l’agreg
de lettres modernes 2025 :
pas si classique
Alors que la session 2023-2024 est encore en cours, le nouveau programme de l’agrégation de lettres modernes vient de paraître. Richard de Fournival, Hélisenne de Crenne, Bernard-Marie Koltès aux côtés de Corneille, Germaine de Staël et Alfred de Vigny : entre incontournables et inattendus, les nouveaux corpus feront-ils envie aux amateurs, tout en suscitant des vocations ?
Par Antony Soron, maître de conférences HDR, formateur agrégé de lettres, Inspé Paris Sorbonne-Université
Macbeth, de Shakespeare :
le labyrinthe des tourments
À la Comédie-Française, Silvia Costa met en scène le texte admirablement traduit par Yves Bonnefoy, qui emporte avec lui l’imagination du public jusqu’au plus profond de la folie humaine. Elle en bride par instants la violence, mais sans porter atteinte à l’effroi provoqué par cette traversée.
Par Philippe Leclercq, critique